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Madagascar indépendant

30 mars 1965 : Philibert Tsiranana, leader du Parti social démocrate créé en décembre 1956, est réélu président de la République. L’opposition est formée par le Parti du congrès pour l’indépendance de Madagascar, l’AFKM, fondé en 1958. Le PSD représente surtout les populations côtières, l’AFKM celles du plateau.

printemps 1971 : Le pays est affecté par l’agitation étudiante et la répression d’émeutes déclenchées dans le sud.

30 janvier 1972 : Tsiranana est réélu pour un troisième mandat (par 99 % des voix).

mai 1972 : Mouvements de révolte contre le président, qui doit confier le pouvoir au général Gabriel Ramanantsoa, un Mérina, nommé chef du gouvernement.

octobre 1972 : Les Malgaches adoptent par référendum une nouvelle loi constitutionnelle qui entrera en vigueur le 7 novembre et se prononcent à 94 % pour le départ de Tsiranana.

4 juin 1973 : Révision des accords économiques liant la France à Madagascar. L’île sort de la zone franc. Les forces françaises encore basées à Madagascar évacuent le pays en septembre. Le virage effectué alors se traduit également par le remplacement du malgache par le français comme langue officielle et par le développement des relations avec les pays du bloc soviétique.

 

1975 : Cette année est riche en événements. Elle voit en janvier la fin du gouvernement du général Ramanantsoa, l’assassinat du colonel Ratsimandrava qui lui avait succédé, la constitution d’un directoire militaire à la tête de l’État, la suspension des partis politiques et, finalement, le 15 juin, l’investiture du capitaine de frégate Didier Ratsiraka, élu chef de l’État, chef du gouvernement et président du Conseil suprême de la Révolution. Il s’agit d’un Betsimisaraka issu de la côte orientale. Le 21 décembre, un référendum conduit à l’adoption d’une nouvelle Constitution et à la proclamation de la République démocratique de Madagascar, dont les principes fondateurs sont tirés du « livre rouge » publié en août et constituant la charte de la « révolution socialiste malgache ».

1976 : Le régime militaire s’établit solidement, avec la création en avril d’une police politique, la Direction générale de l’investigation et de la documentation, et la fondation en décembre d’un parti unique, le Front national pour la défense de la révolution.

1981 : L’agitation étudiante se développe dans la capitale, relayée au printemps de 1982 par des insurrections paysannes et diverses manifestations de mécontentement qui affectent toutes les régions.

7 novembre 1982 : Didier Ratsiraka entame un deuxième mandat.

12 mars 1989 : Malgré la permanence de l’agitation et la persistance des mécontentements au cours des années précédentes, Didier Ratsiraka est élu pour un troisième mandat.

1990 : Visites de François Mitterrand (juin) et du Sud-Africain Frédérik de Klerk (août) mais le pouvoir doit compter avec l’opposition grandissante des églises qui deviennent le principal foyer de contestation.

1991 : L’opposition, conduite par le Conseil national des forces vives, se radicalise et réclame l’abrogation de la constitution de 1975 et le départ du président. Le 26 juin, celui-ci refuse la tenue d’une conférence nationale. En juillet, le pays est paralysé par la grève générale et un contre-pouvoir se met en place autour du général Rakotoharison et d’Albert Zafy, un professeur de médecine. Le pouvoir réplique en faisant arrêter ce dernier et en décrétant l’état d’urgence. Ratsiraka cherche une porte de sortie à la crise en nommant un nouveau premier ministre, M. Razanamasy, mais la grande manifestation pacifique du 10 août débouche sur une répression sanglante – 12 tués et 220 blessés –, ce qui entraîne la constitution en États fédérés de cinq régions du pays. Le 19 décembre voit enfin la formation d’un gouvernement de transition qui se veut consensuel.

1992 : Un forum national prépare une nouvelle constitution, adoptée par référendum le 19 août.

25 novembre 1992 – 10 février 1993 : Élection présidentielle à deux tours. Elle voit la victoire d’Albert Zafy (66,74 % des voix) et la défaite de Didier Ratsiraka (33,26 %).

27 mars 1993 : A. Zafy est investi comme premier président de la IIIe République. Des élections législatives ont lieu en juin. L’état de l’économie du pays fait que le nouveau président ne peut appliquer toutes les recommandations du FMI, d’autant que le pays souffre d’une grave instabilité gouvernementale.

février 1994 : Le terrible cyclone Geralda ravage 80 % de la côte nord-est de l’île. L’année voit Madagascar sortir de son isolement économique en introduisant des réformes structurelles d’inspiration libérale et en cherchant à séduire les investisseurs étrangers. Le temps du « socialisme » malgache est révolu. Cette « expérience » a contribué à la ruine du pays, confronté à une situation de famine et de faillite à peu près totale à la fin des années quatre-vingt. Les choses se sont améliorées depuis mais le socialisme malgache a lourdement handicapé les perspectives de développement d’un pays auquel l’ancienne puissance coloniale avait légué une situation tout à fait favorable, en raison notamment de l’importance des travaux d’infrastructures réalisés entre 1896 et 1960 en matière d’agriculture ou d’urbanisme et dans le domaine des voies de communication.

 

avril 1996 : Le mécontentement grandit contre le président Zafy, qui perd le soutien de la plupart des forces politiques, au point d’être destitué par les députés le 5 septembre et remplacé par le Premier ministre, proclamé président par intérim.

9 décembre 1996 : Didier Ratsiraka gagne les élections présidentielles par 50,71 % des voix mais les abstentionnistes pèsent autant que les votants.

16 décembre 2001 : Élections présidentielles. Marc Ravalomanana, maire de Tananarive et d’ethnie mérina, obtient 53 % des voix au premier tour alors que le président sortant n’en obtient que 35 %. La victoire du premier paraît donc acquise mais Didier Ratsiraka prétend que les résultats s’établissent en fait à 46,44 % de voix pour ses adversaires et à 40,61 % pour lui-même, ce qui doit entraîner la tenue d’un deuxième tour. Les Malgaches, très critiques vis-à-vis de la HCC, la Haute Cour constitutionnelle (« Habituée à Changer les Chiffres »), se reconnaissent dans Marc Ravalomanana, un « self made man » qui a réussi dans les affaires et qui bénéficie du soutien des Églises. D’immenses manifestations en sa faveur se déroulent les 28 et 29 janvier 2002, avec plus d’un million de personnes dans les rues de Tananarive.

22 février 2002 : Marc Ravalomanana se proclame président et nomme le 4 mars un gouvernement parallèle.

17 avril 2002 : Les « deux présidents » malgaches se retrouvent à Dakar en marge d’un sommet de l’OUA et parviennent à un accord en vue de sortir de la crise.

6 mai 2002 : Une semaine après la proclamation officielle de sa victoire, Marc Ravalomanana prête serment comme nouveau président.

15 décembre 2002 : Les législatives anticipées accordent une large victoire au parti de Marc Ravalomanana.

 

 
   
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